La presse au collège sous le signe de
l’agriloving
Damien Valette – 07 nov. 2024 à 19:03 | mis à jour le 07 nov. 2024 à 19:36

Parrainée par le médiatique éleveur Didier Giraud, la 18 édition de “La
Saône-et-Loire fait sa presse” a été officiellement lancée ce jeudi au
collège de La Chapelle-de-Guinchay. 280 collégiens du département y
participeront, sur le thème de l’agriculture.

Directement dans le bain de l’information.
La classe de 4 3 du collège Condorcet a
interviewé Didier Giraud, éleveur Saône-et-loirien et chroniqueur aux Grandes

Gueules , le talk-show télévisé de RMC qui
fête ses 20 ans cette année. Le parrain de la
18e édition de “La Saône-et-Loire fait sa
presse”, officiellement lancée ce jeudi à La
Chapelle-de-Guinchay, a répondu de bonne
grâce aux questions posées sur
l’agriculture, thème de cette année.

L’éleveur Didier Giraud. Photo Damien Valette

Les trois défis de l’agriculture
française
Comme il le fait depuis plus de 16 ans sur
les ondes radio puis télé de RMC , Didier
Giraud s’est fait le défenseur de
l’agriculture française qui, selon lui, « est
saine et respecte les normes. […] Elle a
trois principaux défis à relever : continuer
à nourrir la France, produire également de
l’énergie – bois, biogaz, photovoltaïque… –
et poursuivre l’entretien des paysages,
indispensable notamment pour le
tourisme ».

Bref, face à l’agribashing et aux amalgames
propagés par les opposants à l’agriculture
intensive, l’éleveur chroniqueur cultive
l’agriloving et défend son « métier
passion » dont le noble objectif est de
produire de la nourriture pour tous.

10 collèges concernés
Encadrés par des professionnels de
l’information, 280 collégiens de 10
établissements du département seront
sensibilisés à l’information et à l’esprit
critique d’autant plus indispensable que les
fake news prospèrent. Durant l’année, ils
réaliseront des articles et des photos de
presse qui seront publiés dans un
supplément numérique et dans les
éditions locales du JSL.
Pilotée par le Clémi (Centre pour
l’éducation aux médias et à
U, commerçants autrement.
Des valeurs forts et des prix bas. Découvrir
De g. à d. : le parrain de l’édition, l’éleveur Didier
Giraud ; la principale Maryline Pernot ; le directeur
du JSL Frédéric Bouvier ; le vice-président du conseil
départemental Frédéric Brochot. Photo Damien Valette
l’information) et financée par le conseil
départemental, “La Saône-et-Loire fait sa
presse” est encadrée par les enseignants,
dix journalistes du JSL , le photographe
Arnaud Finistre et le dessinateur Placide

Le harcèlement scolaire abordé au
collège Condorcet
Le Journal de Saône et Loire – 10 nov. 2024

Le harcèlement scolaire, un problème national que l’Éducation nationale
cherche à éradiquer mais les solutions sont très difficiles à mettre en place à
cause de l’omerta sur le sujet, dû à la peur de représailles ou de paraître
une balance.

Vendredi 8 novembre, la direction du
collège Condorcet a banalisé deux heures
dans l’emploi du temps des collégiens pour
évoquer le harcèlement à l’école et en
dehors. Le collège, déjà mobilisé par “La
Saône-et-Loire fait sa presse” le
jeudi 7 novembre , journée du
harcèlement, a décalé au vendredi l’action
contre ce fléau.

Un questionnaire
d’autoévaluation où chacun peut
s’exprimer (en anonymat) sur des actes
répréhensibles, acte sur un camarade ou
vécus par lui-même a été remis à chaque
élève. Le dispositif phare mis en place par
l’Éducation nationale, donne des moyens
aux établissements scolaires pour détecter
des actes de harcèlement, mais leur
pouvoir est relativement limité vu que les
réseaux sociaux permettent toutes formes
de harcèlement.

Interrogée sur les cas au collège, Marilyne
Pernot la principale, a avoué quelques cas
légers vite bloqués par la réaction des
intervenants du collège. Mais la principale
est forte consciente que des cas peuvent
passer inaperçus et que la formation du
personnel, enseignant mais aussi
administratif, peut donner des résultats
probants. La recherche d’élèves référents
s’avère difficile mais l’enjeu est grand pour
l’Éducation nationale car le harcèlement
débute souvent à l’école, peut-être par
rigolade au début mais cela peut se finir
tragiquement pour les victimes.